Ce récit se déroule nous ne savons ni où, ni quand.
Il nous revient de manière orale depuis la nuit des temps.
Le seul objet retrouvé témoin de cette histoire est un morceau de parchemin qui par nuit de nouvelle lune indique deux prénoms : Avdragonne et Dragour.
Avdragonne s’est réveillée prisonnière de Piékipu un horrible, gros et vilain chevalier enveloppé dans son armure noir qui crache eau et feu suivant son humeur.
Piékipu a toujours près de lui son fidèle mais très laid berger Fasscabot. Il veille et épie tous dans le pays.
Dans la ville de la noble et gente Avdragonne, c’est le branle bas de combat ! Il faut la sauver.
Personne ne veut ou ne peut défier Piékipu.
Haut comme trois pépins de pomme, Dragour, 3ème écaille à la crête sur 150, s’avance traînant derrière lui Magikpépée.
Je vous la ramènerai et l’épouserai, foi de dragon !
Que je meurs si je mens.
Le voilà parti, chevauchant Magikpépée.
Chose que lui seul si petit et léger peut faire.
Mais Fasscabot a repéré l’objet brillant volant dans la nuit et avertit son détestable maître.
Nous sommes repérés Dragour lui confie Magikpépée. Je vais descendre le plus près du donjon de Piékipu, essaye d’apercevoir l’endroit où il retient Avdragonne.
Mais Fasscabot court comme un détraqué avertir son seigneur.
Il rate la dernière marche et dégringole tout l’escalier.
Cela permet à Dragour et Magikpépée de se faufiler derrière la lourde porte du donjon où dort paisiblement Avdragonne.
Surprise, elle est prête à hurler.
Dragour se montre et lui explique qu’il vient la délivrée. Elle part dans un énorme éclat de rire qui mieux que Fasscabot alerte Piékipu.
Ce dernier se retrouve toute armure crachant devant notre petit Dragour la bravoure.
Evitant feu et eau putride, il pointe Magikpépée droit vers le cœur noir de Piékipu.
Hurlant le «Magikpépée envole-toi » par trois fois ; il terrasse l’horrible chevalier tant redouté.
Mais Fasscabot ne l’entend pas ainsi ; lui aussi prétend à la main de Avdragonne.
Toute secouée par sa crise de rire, Avdragonne refuse à tous deux sa main.
Après avoir régler son compte à Fasscabot, Dragour aidé de Magikpépée reconduit Avdragonne auprès de son père.
Là, elle apprend que sa main a été promise à celui ou celle qui la délivrerai.
Elle réfléchit et accepte d’épouser Dragour quand toutes ses écailles lui seront venues sur la crête.
La suite de ce conte, nul ne l’a jamais connue, mais chacun peut la rêver à son envie.